Les réseaux sociaux offrent une relation de qualité entre les internautes. Les bloqueurs de publicité sur internet, les adblockers, s’imposent et une partie croissante des messages publicitaires n’atteignent plus leur cible. Les annonceurs se sont progressivement déplacés vers le digital et la parade s’est organisée en conséquence.
L’autocollant STOP PUB sur les boites aux lettres, les antispam sur les boites email, l’opt-out, la liste rouge des numéros de téléphone, les adblockers sur les sites internet, le prospect affiche une franche opposition à la publicité subie.
Depuis ses débuts, le web demeure la zone de libre-échange, la liberté. Les informations doivent se propager sans entrave et gratuitement. L’internaute y accepte le marchand que lorsqu’il l’a demandé ou provoqué. La publicité entrave la fluidité de lecture du WEB et dérange l’internaute.
Le déplacement de l’internaute du papier vers l’écran, a déclenché la propagation de la publicité sur le WEB. Aujourd’hui, l’internaute subit le web. L’internaute est agressé dans sa zone privée.
Les agences proposent des messages plus qualitatifs, plus propices à la consultation, plus ludiques, plus informationnels, plus émotionnels, plus riches. La publicité en ligne, en dépit des énormes efforts des agences reste une publicité poussée, agressive, non sollicitée et adressée à un large spectre.
Une fenêtre de spontanéité est née avec la maitrise des réseaux sociaux. L’internaute, ciblé peut s’approcher des marques ou les marques peuvent entrer en conversation avec l’internaute en temps réel. L’internaute reste maitre de la relation.
Les marques parlent moins d’elles et font beaucoup plus parler d’elles. Le consommateur s’est transformé en consom acteur. La parole est au marché, les influenceurs sont nés.
Le marketing relationnel a découvert un nouvel espace de dialogue avec les internautes à travers les réseaux sociaux.